Association familiale van Outryve dYdewalle Familievereniging

« Regrets, et encouragements pour garder un esprit d’ouverture »

Notre cousine Marie-Thérèse Kervyn (née Monjoie) et son mari José Kervyn (1939-2018) nous avaient gratifié en 2009 d’un reportage richement documenté qui retraçait l’histoire des différentes générations de la famille de Vrière au château de Bloemendaele (1).

 

Marie-Thérèse nous a adressé un courrier visant deux articles parus plus récemment dans notre Bulletin, l’un consacré aux « meurtres de Beernem » et l’autre au climat délétère entourant le décès d’Etienne de Vrière (2). Elle regrette certaines erreurs (3) ou formulations maladroites qui pourraient relancer inutilement des propos malveillants.

1LDX«  A l’époque José et moi avons rédigé pour le Bulletin familial n°22 (juin 2009) une évocation du Château de Bloemendaele avec l’aide de nombreux membres des deux branches de nos familles: van Outryve d’Ydewalle (Marie de Vrière et son époux André d’Ydewalle et Agnès de Vrière et son époux Pierre Kervyn).
Ils se sont spontanément intéressés à notre projet et ont prêté des tableaux et photos, ainsi que quelques objets et souvenirs religieux.

Nous avons été heureux de cette sympathique collaboration et vous remercions, cher Bertil et cher Hugues, du bel esprit du Bulletin qui renforce les liens entre nous tous, symbolisé il est vrai par le mariage de mon beau-père Jean Kervyn de Marcke ten Driessche avec ma belle-mère Cécile van Outryve d’Ydewalle.

C’est à mon beau-père, avocat et ancien échevin de Bruges, que nous devons la vérité concernant « l’assassinat » (4).

Dans les deux articles contestés parus dans le Bulletin familial (2) il est très important de situer les termes « assassinat » et « malédiction » dans leur époque, à savoir la tragique guerre 1914-18 et ses conséquences dramatiques sur le plan humain : blessés, morts, invalides, familles restées au pays ou parties se réfugier, tant de drames et de souffrances.

Mettre en valeur aujourd’hui les dernières paroles d’un aïeul délirant dans un Bulletin familial, est-ce décent ?
A la veille d’un décès les tensions familiales sont parfois très vives pour l’héritage.

Depuis sa fondation, le Bulletin maintient une belle tradition de partage des événements familiaux.
Il me semble surtout important de donner la parole aux jeunes qui vivent dans un monde qui évolue à une vitesse qu’il est difficile de contrôler. Ils sont les acteurs de demain.

Avec mes encouragements pour garder un esprit d’ouverture, et ma reconnaissance.

P.S. Historienne de formation - Facultés universitaires St. Louis et licenciée (agrégée) Univ. de Liège - mon souci est de comprendre le présent, l’actualité en référence au passé, dans un esprit d’ouverture aux faits historiques et à l’évolution sociale.

Marie-Thérèse Kervyn (Monjoie)

Note de la rédaction
Nous voulons souligner qu’avec la publication de ces articles dans notre Bulletin nous n’avons jamais eu l’intention d’offenser ou de raviver des rancœurs intrafamiliales.
Si tel fût le cas, nous nous en excusons.

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(1) Bulletin n°22 – « Bloemendaele » par José et Marie-Thérèse Kervyn.

(2) Bulletins n°32 ‘Meurtres de Beernem’ et n°33 ‘Agnès, je te maudis toi et tes enfants jusqu’à la troisième génération’.

(3) Erratum dans l’article du Bulletin n°33 : le tableau de Zélie Ardrighetti n’appartenait pas à José Kervyn.

(4) Marie-Thérèse évoque les cinq meurtres de Beernem, pour partie non-élucidés.