Association familiale van Outryve dYdewalle Familievereniging

Quatre branches - Vier takken

Tous cousins

Les van Outryve d'Ydewalle comptent près de cent cinquante porteurs du nom, tous cousins. Découvrez l'histoire de notre famille au départ
- du récit des sept générations originaires d'Oostrozebeke qui se sont établies en région brugeoise : lien suivant
- de l'index des membres de notre famille (période 1650-1950) ainsi que de l'index des demeures et lieux où ils vécurent.

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Notre dernier Bulletin

Le Bulletin n°37 a été transmis par email, au cours du premier semestre de cette année, à l'ensemble des contacts de notre Association familiale.
Les articles de nos Bulletins qui font référence à l'histoire de notre famille sont accessibles via l'onglet Articles récents.
L'accès à l'ensemble des articles de nos plus récents bulletins est réservé à nos membres en règle de cotisation, qui peuvent les consulter en ligne via l'Espace privé de ce site.
L'identifiant et le mot de passe donnant accès à cet espace privé leur est communiqué sur simple demande à nous adresser au départ du lien suivant.

Rappelons que le Bulletin n°35, édité à l'occasion du 250e anniversaire de l'anoblissement de la famille, proposait un survol des sept générations van Outryve d'Ydewalle qui ont vécu en région brugeoise entre 1650 et le début du XXe siècle
Il peut être consulté au départ du lien suivant.

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Gabrielle van Outryve d’Ydewalle, fille d’Etienne et d’Anne-Marie Stas de Richelle, petite-fille d’Hadelin d’Ydewalle (1936-2012) et de Bernadette della Faille de Leverghem, nous dévoile ses coups de cœur, ainsi que son premier engagement professionnel chez PaxFamilia.

"En la selva, escuchamos animales pero en la pampa, los vemos".

13A Gabrielle vOdYFin 2017, à la frontière entre mes études et mes premières activités professionnelles, j’ai décidé de partir prendre l’air des hauteurs boliviennes. Après quelques semaines sur place (et ce qu’il a fallu pour que j’arrive à comprendre l’espagnol local), j’ai été frappée par un proverbe très simple et pourtant très évocateur : « dans la jungle, on entend les animaux, mais dans la pampa, on les voit. » Dans la société actuelle, comme le suggère l’adage, on est bombardé d’informations, d’arguments, de concepts, de points de vue des uns et des autres : arriver à forger sa propre idée des choses est devenu un vrai défi. Il faut avoir l’énergie d’arpenter la pampa, d’avancer à découvert, de sortir des sentiers battus et de prendre du recul par rapport à la jungle sociétal. Ce proverbe, que je mettais directement en pratique en m’aventurant par moi-même dans les paysages surphotographiés – du salar d’Uyuni par exemple, cette fameuse étendue de sel en Bolivie qui efface la perspective –, dans un univers décrypté par les journaux ou vanté par les agences, est une manière d’inciter à la découverte.
Se pencher sur des sujets autrement que via les médias ou les cours théoriques, qui sont parfois orientés ou dépassés, toujours biaisés. Ce proverbe, en fait, traduit métaphoriquement cette soif d’apprendre, de voir et de comprendre en se penchant au plus près des choses et des événements, qui m’anime et qui n’en laisse certainement pas indifférents plus d’un dans les rangs d’Ydewalle.
Et « se lancer à l’assaut de la pampa » est un bon moyen de rapprocher à la fois les coups de cœur d’un parcours de vie et les premiers défis professionnels qui s’y dressent. Car la soif d’apprendre, en effet, est à la fois renforcée par ce qui nous tient à cœur et stimulée face aux défis. Et c’est cette dynamique qui, jusqu’à présent, a rythmé mes projets de vie.

On a les clés, il suffit d’ouvrir la porte

Pas besoin de filer dans les Andes ou à Hawaï pour sortir de l’entremêlas de lianes de notre société, qui empêcherait de changer nos destins tout tracés. Au contraire. Les opportunités de défis et de projets « coup de cœur » nous attendent au tournant. Ainsi, après avoir passé trois chouettes années en tant que chef lutin dans les staffs de la 13e, entourée de l’affection d’une cinquantaine de petites filles gâtées par la vie, je décidai d’accepter un poste de chef dans une meute de louveteaux de l’Unité Notre-Dame de la Chapelle. Le projet de cette unité en pleine expansion, et dont certains ont déjà dû entendre parler, est de faire découvrir le scoutisme aux jeunes du quartier des Marolles à Bruxelles. Forte de mon expérience à la 13e, je me pensais prête à ce changement radical de public. Ce fut pourtant un gros défi ! Fini les têtes blondes qui arrivent au bras de leur parent dix minutes avant l’heure, qui restent presque sagement assises pendant la messe bilingue de Saints-Michel-et-Gudule et qui se taisent au moindre « Cric-Crac ! »… Les jeunes de cette unité viennent de familles précarisées et immigrées et ont très peu l'occasion de sortir de la ville. Le changement de perspective est total. Aussi déroutant qu’enrichissant. Les chefs qui mènent ce projet sont réellement motivés et touchés par la réalité dans laquelle ces jeunes grandissent, désirant établir avec eux des relations de confiance et d’échange mutuel. Il n’y a pas de petites victoires, chaque présence, chaque rire, chaque jeu, chaque échange comptent. Les camps que j’ai vécus dans cette unité m’ont énormément enrichie : ces jeunes sont d'une spontanéité qui fait du bien ! Et j'ose affirmer, au vu de leurs sourires en fin de camp, que le grand air, la simplicité et le vivre-ensemble leur font un bien fou à eux aussi...
Cette aventure dans les Marolles, en plus d’être une expérience de folie, a eu l’avantage de me pousser vers d’autres projets dans lesquels j’ai pu investir mon énergie et mon cœur. De découvrir des univers dont j’entends parler mais que je n’approche pas a priori.

Confrontations

13C Ile de Vancouver webAprès mes études donc, en Sciences Économiques et de Gestion à Louvain-La-Neuve, j’ai eu envie de partir à la rencontre du reste du monde et de me plonger au cœur d’autres modes de vie. Pourtant, au cours de mes années universitaires, j’avais déjà eu l’occasion de voyager, de parcourir la Terre du Pérou au Vietnam, de passer les mois de mon Erasmus au Canada. Ces expéditions m’ont à chaque fois permis de sortir de ma réalité européenne et occidentale pour me confronter à d’autres modes d’existence, à d’autres conceptions de la vie, du temps, à d’autres langues. Il ne faut pas croire, chaque confrontation avec l’étranger représente un micro-défi en soi ! Manger des nouilles au bœuf tous les matins, découvrir que l’anglais n’est pas une langue aussi universelle qu’on ne le pensait, de se rendre compte qu’avoir 3(!) mètres de neige en une nuit c’est possible, prendre conscience également de la fragilité de notre corps face à toutes ses épreuves inhabituelles. En tout cas, ces évasions hors-Europe ont permis d’affiner mon sens critique et de développer certaines compétences que mes études, assez générales, ne brassaient pas.


13B Bolivie webC’est dans cette même optique que je suis partie quelques mois en Bolivie, l’année passée, faire du volontariat. J’ai rejoint l’organisation EDYFU à Tarija. L’objectif de cette organisation non gouvernementale bolivienne est d’aider les familles défavorisées qui vivent dans la périphérie de la ville de Tarija, en développant avec elles des projets de soutien à l’éducation des enfants. À côté de mon travail en tant que bénévole, j’ai pu m’immerger totalement dans la vie locale, sortir des sentiers touristiques et aller à la rencontre de la population des Andes, encore très traditionnelle. J’ai ainsi eu l’occasion de vivre des moments d’une intensité rare. Comme la fois où, lors d’un trek en montagne, un groupe de condors – le plus grand oiseau terrestre volant – a fondu sur sa proie. Ou comme la fois où j’ai vécu une rencontre presque anthropologique avec un vieux berger, se tenant à l’ombre d’un rocher, ne parlant que le quechua et visiblement très peu habitué à observer une étrangère blonde dans ce paysage. Je me rappelle du jeu d’approche timide qui en a suivi, et puis de la tentative de communication gestuelle : un moment précieux, une rencontre entre deux mondes dans ce cadre si spectaculaire.

Quand valeurs personnelles et professionnelles se rencontrent

Ces dernières années, l’aventure a rythmé mes journées autant que les valeurs humaines, la quête de défi se mêlant à l’esprit d’ouverture, à la bienveillance, à l’entraide et à l’écoute des autres.
Challenge et valeurs : ce n’est pas le monde du travail qui allait évincer ces deux principes de mon quotidien. Assez naturellement, je me suis tournée vers le monde des start-ups et travaille actuellement chez PaxFamilia.

13H Pax FamiliaCréée en 2017 par Guillaume Desclée de Maredsous, Guillaume de Monie et Gaëtane Meurant, cette start-up a développé un outil digital de gestion patrimoniale et successorale. PaxFamilia se définit comme une plateforme digitale de type Family Office visant à améliorer l’efficacité de travail des conseillers patrimoniaux. Cette plateforme innove en offrant à ses clients une nouvelle expérience de la gestion patrimoniale grâce à la digitalisation du suivi, de l’interaction et de la relation entre un client et son conseiller patrimonial.
L’outil, même s’il se concentre sur le B2B (de l’entreprise à l’entreprise dans le jargon de gestion) est également disponible aux particuliers (B2C = de l’entreprise au client) qui voudraient une vue d’ensemble claire et complète de leur patrimoine ou qui aimeraient exploiter et partager leurs données avec des personnes de confiance. L’idée est de favoriser la transparence et la traçabilité de la gestion patrimoniale pour assurer la paix des familles (la Pax Familia, pour ceux qui n’auraient pas encore fait le lien) et limiter les conflits familiaux autour de ce sujet délicat.

Ce projet représente à la fois un défi technique (ajuster le logiciel à toutes les contraintes technologiques et légales évolutives), commercial (arriver à faire sa place sur le marché) et communicationnel (être capable de convaincre et d’atteindre le public cible). Il incarne en même temps des valeurs de transparence, de fiabilité et de soutien des familles.
Défi et valeurs, il n’en fallait pas moins pour que je m’engage et que je rejoigne l’équipe, depuis février 2018 en tant que (pardon d’avance pour le jargon) Customer Success Manager, assistante de communication et de marketing. La petite équipe s’étant bien agrandie depuis, c’est une vraie motivation de se retrouver autour d’un projet commun dans nos bureaux se situant dans l’espace de Hive5 Coworking Brussels.
Cet espace est propice aux idées innovantes, regorgeant de start-ups et d’indépendants.

Il est d’ailleurs opportun d’évoquer le projet PaxFamilia dans ce journal de l’association, qui unit à sa façon les familles. Dans cette optique, PaxFamilia ne peut qu’être recommandé et recommandable.

Je vous souhaite à tous des belles fêtes, moments de retrouvailles, de partage au pied du sapin, d'émerveillement et de magie pour les enfants.

Gabrielle van Outryve d’Ydewalle

Pax Familia - www.paxfamilia.com

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