Association familiale van Outryve dYdewalle Familievereniging

Quatre branches - Vier takken

Tous cousins

Les van Outryve d'Ydewalle comptent près de cent cinquante porteurs du nom, tous cousins. Découvrez l'histoire de notre famille au départ
- du récit des sept générations originaires d'Oostrozebeke qui se sont établies en région brugeoise : lien suivant
- de l'index des membres de notre famille (période 1650-1950) ainsi que de l'index des demeures et lieux où ils vécurent.

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Notre dernier Bulletin

Le Bulletin n°37 a été transmis par email, au cours du premier semestre de cette année, à l'ensemble des contacts de notre Association familiale.
Les articles de nos Bulletins qui font référence à l'histoire de notre famille sont accessibles via l'onglet Articles récents.
L'accès à l'ensemble des articles de nos plus récents bulletins est réservé à nos membres en règle de cotisation, qui peuvent les consulter en ligne via l'Espace privé de ce site.
L'identifiant et le mot de passe donnant accès à cet espace privé leur est communiqué sur simple demande à nous adresser au départ du lien suivant.

Rappelons que le Bulletin n°35, édité à l'occasion du 250e anniversaire de l'anoblissement de la famille, proposait un survol des sept générations van Outryve d'Ydewalle qui ont vécu en région brugeoise entre 1650 et le début du XXe siècle
Il peut être consulté au départ du lien suivant.

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Anne, Brigitte et Myriam Papeians de Morchoven nous confient un bref témoignage concernant l'engagement de leur maman dans la Résistance.

Plusieurs membres de notre famille se sont impliqués dans la lutte contre l’Occupant.
On se souvient du témoignage de Pierre d’Ydewalle, sœur de notre tante Marthe, qu’il a relaté dans ses ‘Mémoires II (1940-1945)’.
L’étude magistrale (*) que Marie-Pierre d’Udekem d’Acoz a consacré au rôle de la noblesse dans la Résistance, s’en est également fait l’écho.
D’après certaines sources (**) notre tante Marthe aurait rejoint le groupement ‘De Groote’, section brugeoise du mouvement de résistance ‘Nationale Partij’, qui s’était constitué dès 1940.

Le décès de notre tante Marthe Papeians de Morchoven ('tante Pépé'), disparue à quelques temps de son centenaire, a ravivé divers souvenir concernant son engagement dans la Résistance.

8 TantePp1Nous sommes reconnaissants aux trois filles de notre tante Marthe de nous relater ci-dessous quelques souvenirs épars concernant l’implication de leur maman dans la Résistance:

123 jours, c'est le temps passé par Maman en prison pendant la guerre.

Et c'est aussi ce qui l'a poussé à s'engager dans la Résistance....!

Car Maman a fait les choses à l'envers: elle a été dénoncée comme résistante et enfermée à la prison de Bruges tout en étant "innocente" des faits reprochés.

Puis, à sa sortie, 4 mois plus tard, elle s'y est engagée pour de bon !

"Il fallait au moins que cela serve à quelque chose" nous a-t-elle dit...

Quelques souvenirs de son séjour en prison :

Des choux de toutes les formes et de toutes les couleurs à tous les repas (du coup, jamais de chou à notre table familiale)

Des religieuses qui étaient très gentilles...

...et la gale pour célébrer sa sortie et rentrer au Peereboomveld.

8 TantePp2Comment a-t-elle fait pour entrer dans la Résistance ? Nous l'ignorons.

Que faisait-elle exactement ? Transmettre des messages écrits : elle circulait à vélo, avec des papiers parfois cachés dans ses souliers, par tous les temps et en parcourant des dizaines de kilomètres, vers les Polders, jusqu'à la côte....

Notre mère était bien entraînée...

Qui lui donnait les "papiers" et les adresses ? Nous l'ignorons.

Qui savait ? Personne de la famille...sauf son frère Pierre qui lui a dit un jour entre deux portes : "si on t'arrête, tu ne sais rien". C'est tout. C'était clair...

Et effectivement, elle n'a rien dit lorsqu'un jour elle a été questionnée par des soldats allemands.

Elle a continué à aller et venir en poussant son vélo.....

C'était sûrement sa manière à elle de faire la guerre et sans doute d'être plus proche de son fiancé emprisonné en Allemagne pendant 5 longues années.

C'est sans doute ce qui lui faisait dire :

"Moi, je n'ai été en prison que 4 mois, pour d'autres, c'était beaucoup plus long..."

et

"On s'est battu pour la liberté"

P.S. Durant les dernières années de savie, Maman a dévoré tous les livres qui traitaient de près ou de loin de la deuxième guerre mondiale.

Anne Papeians de Morchoven, avec Brigitte et Myriam

Ci-dessus: carte de Prisonnier Politique de notre tante Pépé.

Références
(*) Marie-Pierre d’Udekem d’Acoz- ‘Pour le Roi et la Patrie’, Bruxelles, Editions Racine, 500 p.

(**) V.O.PG.V. - Vriendenkring van Oorlogswezen van Politieke Gevangenen en Verzetsstrijders Brugge – kust. Dossier ‘Verzetsgroeperingen Regio Brugge – Oostkust’ consultable en ligne.

-> Autres articles publiés dans le Bulletin n°27 (octobre 2017): lien