Association familiale van Outryve dYdewalle Familievereniging

Quatre branches - Vier takken

Tous cousins

Les van Outryve d'Ydewalle comptent près de cent cinquante porteurs du nom, tous cousins. Découvrez l'histoire de notre famille au départ
- du récit des sept générations originaires d'Oostrozebeke qui se sont établies en région brugeoise : lien suivant
- de l'index des membres de notre famille (période 1650-1950) ainsi que de l'index des demeures et lieux où ils vécurent.

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Notre dernier Bulletin

Le Bulletin n°37 a été transmis par email, au cours du premier semestre de cette année, à l'ensemble des contacts de notre Association familiale.
Les articles de nos Bulletins qui font référence à l'histoire de notre famille sont accessibles via l'onglet Articles récents.
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Rappelons que le Bulletin n°35, édité à l'occasion du 250e anniversaire de l'anoblissement de la famille, proposait un survol des sept générations van Outryve d'Ydewalle qui ont vécu en région brugeoise entre 1650 et le début du XXe siècle
Il peut être consulté au départ du lien suivant.

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Nous reproduisons ci-dessous l’article signé Sophie Devillers, paru dans La Libre Belgique du 28 juillet 2017, qui relate l’embarquement pour un tour du monde de Thomas de Dorlodot – petit-fils de René Verhaegen et de Ghislaine, née van Outryve d’Ydewalle – et de son épouse Sofia.


9 ThomasSofia1Famille et amis rejoignirent le couple à l’occasion d’une première escale à Majorque, le 30 septembre dernier, pour y célébrer leur mariage.

"Vous allez nous manquer !" 

" Tu parles, la seule chose dont vous allez vous inquiéter, c’est de la question : "il y aura du vent ou pas ?"" Plaisanteries, embrassades, petites larmes derrière les lunettes solaires, c’est l’heure du départ, sur le quai du port de Bruxelles, au Bryc.

A pieds nus, sur le pont de son voilier de 12 mètres, le Bruxellois Thomas de Dorlodot, 32 ans, avec l’aide de son épouse, Sofia, 26 ans, et de quelques amis, dénoue les amarres du bateau, et allume le moteur. Les voiles, elles, sont encore soigneusement repliées. Pour l’instant, la première étape n’est qu’à quelques mètres : la pompe à essence du Bryc. Mais tout juste après, ce sera parti pour... trois ans, et Ullens n tour du monde complet. Dans le lieu de vie du voilier - un petit salon de quelques mètres carrés, donnant sur trois étroites cabines- , le planisphère affiché à la cloison de bois brun n’arbore d’ailleurs encore qu’une petite épingle rouge : la Belgique. Sur le quai, la mère de Thomas lance un dernier au revoir. Pas trop dur, la séparation avec le fiston ? "Oh, on est habitués..." En effet. A lui seul, son fils a déjà visité une soixantaine de pays : en Himalaya, en Amérique du Sud, des îles du Pacifique, en Afrique... Pour effectuer ce qui est à la fois son sport, son métier, et sa passion: le parapente en conditions extrêmes.

A la recherche des endroits fous

9 ThomasSofia2En cette matinée du 22 juillet, si le matériel de parapente (voile, sellette...) a bien été rangé dans les cales du voilier, le paysage n’est pas encore très exotique : autour du bateau qui a à présent pris son véritable départ, ce sont les grues imposantes, les hangars industriels et les terrils de déchets métalliques à recycler qui défilent le long du canal de Bruxelles. Enfin, "défilent" est un bien grand mot, car la vitesse de l’embarcation n’est d’environ que trois noeuds, soit à peu près 5, 5 km /heure.

Mais quelques minutes plus tard, voilà l’arche de métal entrelacé du pont de Buda qui pointe à l’horizon. Sofia se saisit du micro et s’annonce au pontier : "Search Projects... On va à la mer !" La passerelle du Buda s’élève, laissant la place au mât de 18 mètres du voilier.
'Search projects', c’est le nom du bateau, mais aussi celui de l’initiative qui a poussé le couple à partir pour ce tour du monde nautique.
L’idée de Search project, c’est de trouver les endroits les plus fous pour faire du parapente, à travers le monde,explique Thomas de Dorlodot, assis près de la barre tenue par sa femme, et de s’accompagner d’une équipe de techniciens images et sons, pour ensuite, le montrer en photos et vidéos." Le projet, lancé en 2011, était au départ la passion d’un groupe d’amis mais vu le contenu décoiffant des images et le potentiel médiatique, des marques comme Volkswagen, Garmin ou Patagonia s’y sont intéressés et sont devenues sponsors. "Mais bon, ce n’est pas comme cela que l’on s’enrichit, disons que mon métier, c’est de survivre de l’aventure", rigole le diplômé en communication, formé en photo et en réalisation, mais qui est aussi l’un des athlètes "extrêmes" de l’équipe Red bull, au même titre que des snowboarders ou des "basejumpers" internationaux.

Poussée d’adrénaline tous les trois mois

9 ThomasSofia3Toutefois, entre ces survols de paysages grandioses aux quatre coins de monde, moments remplis d’adrénaline tous les trois mois, la vie à Bruxelles semblait plus calme. Après un premier voyage nautique, l’idée leur est donc venue de "s’installer" "entre les coups" dans un voilier, mais surtout de relier les endroits d’expédition en naviguant. "En fait, on n’arrête pas notre vie professionelle, on va pouvoir continuer à faire ce que l’on faisait, mais depuis le bateau, détaille Sofia, fille de diplomates argentins et habituée à voyager. On a investi dans l’Internet par satellite. Moi, je me chargeais déjà de la communication de Thomas (newsletter etc), je continuerai de la même façon !" "Un style de vie nomade, en fait ! Le ‘nomadic lifestyle’, c’est très tendance, grâce à ce que les nouvelles technologies permettent", ajoute son mari. Le couple a donc retapé ce voilier au port de Bruxelles et pris de très sérieux cours de navigation. "L’avantage du bateau, c’est qu’on aura accès à des endroits difficiles, qu’on ne pourrait pas atteindre autrement pour le parapente, où les touristes ne vont pas", continue Thomas, alors qu’on franchit un nouveau pont bruxellois. 

Açores, Cap Horn, Papouasie...

9 ThomasSofia4L’itinéraire n’est pas encore fermement tracé car cela dépend de la météo, mais l’athlète a déjà quelques souhaits en tête, en particulier des reliefs montagneux pour ses vols en parapente. Rien qu’en Europe, il y a la Sardaigne, les Açores, les Canaries, les îles Féroé... Plus loin, les canaux de Patagonie, près du Cap Horn, les Galapagos, Hawaii, la Papouasie-Nouvelle Guinée... "Ce qui me pousse, continue Thomas de Dorlodot, c’est la curiosité de découvrir quelque chose, la recherche d’intensité... Lors qu’on est dans des endroits plus compliqués, des situations plus difficiles, on apprend aussi plein de choses sur soi..."

Le bateau pourrait aussi devenir une base d’expédition pour d’autres sportifs de l’extrême, comme des snowboarders. En attendant, c’est l’heure d’un break - le paysage a changé, et est devenu presque bucolique - on arrive à l’imposante écluse de Zemst, en Brabant flamand. Et ce soir, ce sera Anvers, et puis la mer... 

Sophie Devillers

Source
La Libre Belgique, 30/09/2017

Le périple de Tom et Sofia peut être suivi sur http://www.thomasdedorlodot.com

-> Autres articles publiés dans le Bulletin n°27 (octobre 2017): lien